LE BREDZON
Le bredzon est le costume masculin traditionnel, symbole souverain de l'appartenance à la Gruyère et à la classe agricultrice.
Dans les siècles passés, le bredzon est tout d'abord le vêtement de travail des armaillis. Ceux-ci gardaient leur troupeau dans les alpages et faisaient du fromage. Au XVIIIème siècle, les vachers suisses portent le gilet rouge très court. Au XIXème siècle, on représente les pâtres fribourgeois avec une veste en manches courtes ou un gilet, de couleur rouge, grise ou beige. En 1840, le peintre de poyas Sylvestre Pidoux reproduit les vaches aux robes tachetées et les armaillis qui les mènent. Ils portes alors un gilet avec des manches courtes, qui sont gonflées comme des gigots. Les tissus sont unis ou rayés, blanc, bleu gris, noir ou beige.
Ce sera la bourgeoisie qui fera du bredzon un emblème de la Gruyère. Les paysans le considérant comme simple habit de travail, la bourgeoisie des années 1920 le revalorisera en le portant le dimanche, pour par exemple assister aux messes. En 1928 fût fondée l'association pour le costume et les coutumes. Celle-ci donnera une description précise au bredzon:
Il est fait de triège (tissu de lin naturel tissé de coton bleu), les manches courtes sont bouffantes, le reste est cependant coupé comme un veston ordinaire: col à revers, poches extérieures et intérieures. Deux edelweiss et des étoiles sont brodées sur le col. Le pantalon est du même tissu, coupé comme un pantalon de ville. Pour que la couleur reste belle, il faut renoncer au lavage à l'eau. Confectionné à main dans les règles de l'art, un tel uniforme à aussi sont prix. Il est complété par deux accessoires: la capette (petit chapeau) était utilisée par le vacher lors de la traite, afin qu'il puisse appuyer sa tête contre le flanc des vaches. Le loyi (sac en bandoulière) servait dans le temps à transporter le sel pour le bétail - deux cornettes permettaient également de stoquer de la graisse à traire ainsi que de la crème pour soigner les pis des vaches.
Les jours de fête, la chemise est blanche, sinon elle est à lignes, à carreaux ou semée d'edelweiss.
Dans les siècles passés, le bredzon est tout d'abord le vêtement de travail des armaillis. Ceux-ci gardaient leur troupeau dans les alpages et faisaient du fromage. Au XVIIIème siècle, les vachers suisses portent le gilet rouge très court. Au XIXème siècle, on représente les pâtres fribourgeois avec une veste en manches courtes ou un gilet, de couleur rouge, grise ou beige. En 1840, le peintre de poyas Sylvestre Pidoux reproduit les vaches aux robes tachetées et les armaillis qui les mènent. Ils portes alors un gilet avec des manches courtes, qui sont gonflées comme des gigots. Les tissus sont unis ou rayés, blanc, bleu gris, noir ou beige.
Ce sera la bourgeoisie qui fera du bredzon un emblème de la Gruyère. Les paysans le considérant comme simple habit de travail, la bourgeoisie des années 1920 le revalorisera en le portant le dimanche, pour par exemple assister aux messes. En 1928 fût fondée l'association pour le costume et les coutumes. Celle-ci donnera une description précise au bredzon:
Il est fait de triège (tissu de lin naturel tissé de coton bleu), les manches courtes sont bouffantes, le reste est cependant coupé comme un veston ordinaire: col à revers, poches extérieures et intérieures. Deux edelweiss et des étoiles sont brodées sur le col. Le pantalon est du même tissu, coupé comme un pantalon de ville. Pour que la couleur reste belle, il faut renoncer au lavage à l'eau. Confectionné à main dans les règles de l'art, un tel uniforme à aussi sont prix. Il est complété par deux accessoires: la capette (petit chapeau) était utilisée par le vacher lors de la traite, afin qu'il puisse appuyer sa tête contre le flanc des vaches. Le loyi (sac en bandoulière) servait dans le temps à transporter le sel pour le bétail - deux cornettes permettaient également de stoquer de la graisse à traire ainsi que de la crème pour soigner les pis des vaches.
Les jours de fête, la chemise est blanche, sinon elle est à lignes, à carreaux ou semée d'edelweiss.